Amegilla murrayensis est une abeille qui secoue les fleurs qu’elle visite.
Ce n’est pas la seule me direz-vous, les bourdons (les vrais, les Bombus… , pas les abeillauds !) en font autant, les secousses transmises à la fleur sont de l’ordre de 240 fois par seconde. Mais Amegilla murrayensis est bien plus rapide, elle transmet 350 secousses par seconde. Plus étonnant encore, elle est adepte du « coup de boule », c’est avec la tête qu’elle frappe la fleur. Cette technique serait la plus efficace pour la récolte du pollen.
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Quel est le lien de cousinage entre Amegilla murrayensis et notre Apis mellifera ?
Dans l’ordre des hyménoptères se trouve une super-famille les Apoïdés ou Apoidea qui réunit des espèces dont les larves et les adultes se nourrissent de nectar et de pollen. Ces insectes trouvent essentiellement leurs nourritures dans les fleurs, de ce fait les abeilles visitent toutes sortes de fleurs d’où une pollinisation involontaire mais extrèmement efficace. Cette super-famille se décline en Apidae (famille), puis Apinae (sous-famille) et Apini (tribu)… c’est à ce niveau que ces deux espèces se séparent;
- l’une appartient au genre Amegilla où l’on trouve l’espèce Amegilla murrayensis
- l’autre appartient au genre Apis où l’on trouve l’éspèce Apis mellifera
Voir le schéma ci-dessous, la classification de ces 2 abeilles (cliquer sur l’image pour l’agrandir)
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