La disparition soudaine des ouvrières de Serge Quadruppani
Voici ci-dessous le résumé de ce livre tel que le présente le site de Dialogues :
En vacances avec son mari dans une sublime vallée italienne, la tranquillité de la commissaire Simona Tavianello sera de courte durée. Une série de meurtres inexpliqués va bientôt bouleverser la région et Simona ne résistera pas longtemps à se mêler de l’enquête. D’où viennent ces tracts signés « La révolution des abeilles » ? Pourquoi s’en prendre à un apiculteur a l’air inoffensif ? Que cachent les activités de la multinationale d’agro-alimentaire Sacropiano et quelles expériences peuvent bien être menées dans ses laboratoires ? Entre militants écologistes radicaux et industriels puissants qui s’allient aisément les représentants de l’ordre, la commissaire Tavianello aura toutes les peines du monde à garder la tête froide et à ne pas se laisser embarquer dans une nouvelle théorie du complot. Heureusement Marco, son mari, commissaire et tout jeune retraité, veille…
Je l’ai trouvé à la bibliothèque municipale de Brest et, bien sûr, je l’ai emprunté. Il joue bien son rôle de polar, on n’a pas envie de lâcher le livre, un chapitre terminé on se précipite sur le suivant…
Cependant, pour nous apiculteurs, l’image de la couverture est surprenante! On y voit des cellules hexagonales, mais en y regardant de plus près, il ne s’agit pas de rayons de cire, ce sont des cellules en « papier mâché » telles que les confectionnent guêpes et frelons. Cette couverture ratée est d’autant plus étonnante que l’auteur s’est pourtant donné la peine de se documenter sur les abeilles mellifères et les abeilles solitaires, sur la disparition des abeilles et du CCD (Colony Collapse Disorder ou syndrome d’effondrement des colonies).
Tant pis, je dévoile partiellement la fin. Il est question d’un bâtiment ultra-protégé des curieux, qui appartient à une multinationale dont l’objectif est de dominer la pollinisation des plantes afin d’en faire commerce. Pour cela on apprend que les recherches portent sur la mise au point d’insectes robots qui ferait le travail à la place des abeilles qui auront disparu à cause des pesticides vendus par cette multinationale.
À ce point-là je trouve la conclusion un peu fort de café, jusqu’où ira l’imagination de l’auteur ? Vraiment il exagère !!!
Ce bouquin terminé, j’ouvre une revue d’informatique grand public (Micro-hebdo n°743-août 2012) et découvre un article parlant des drones : drone, en anglais signifie faux-bourdon (vrai abeillaud en bon français), un drone étant un aéronef commandé à distance qui peut accomplir diverses missions. L’article parle aussi de mini-drone, tel ce drone ayant l’aspect d’un colibri.
Vous pouvez aussi consulter cet article de Space-Horizon.com et rêver ou pleurer devant les photos suivantes :
Voilà à quoi pourrait ressembler la future génération d’insecte-drone. Pour l’instant, tous ces appareils ne sont qu’à l’état de prototype, et sont destinés aux activités militaires mais jusqu’où ira-t-on ?
Aussi peut-on se demander si Serge Quadruppani, dans son livre, n’est pas tout près de la réalité.
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